Samedi 1er octobre, R.V. à 10h au musée archéologique de Plussulien (22).
Programme:
. matin:
– Visite du musée archéologique de Plussulien (22)
– Site de Quelfénec: les différents faciès de dolérite (ex. métadolérite)
sous la direction de Charles-Tanguy le Roux (i), en présence de Martial Caroff (ii)
(i) ancien conservateur général du Patrimoine, a découvert et fouillé ce site (cf Bulletin n°9)
(ii) MC en pétrologie magmatique à l’UBO (Brest)
. après midi:
« géologie des alentours«
– Les volcanites autour du barrage de Bosméléac (communes d’Allineuc et de Merléac)
– La butte St Michel (commune de St Martin-des-Prés)
excursion guidée par P. Jégouzo et M.J. Le Garrec (SGMB)
NB: Prévoir le pique-nique.
Quelfénec et quelques sites proches
Le musée archéologique
– Arrêt n°4
Pupitre : Les puits d’extraction
Les fonceurs (mineurs) descendaient par des escaliers taillés à même la roche et atteignaient le fond du puits à près de 70 mètres de profondeur. Ils empruntaient ensuite les galeries pour rejoindre les chambres d’exploitation d’où la matière était extraite.
Les blocs de schiste, une fois détachés étaient acheminés jusqu’au puits principal puis remontés à la surface grâce à un câble attaché au fond du puits et relié au chevalement de surface avant d’être transportés par wagonnets jusqu’au carreau.
Le niveau actuel de l’eau rappelle qu’il était nécessaire de la pomper en permanence. L’eau était évacuée par des bouches situées au milieu des parois et rejetée dans le bief de la centrale hydraulique.
L’exploitation peut se faire selon deux méthodes :
L’exploitation en descendant :
- Par cette méthode, les ouvriers creusent le schiste par tranches successives de 3 à 4 mètres, abattant la matière sous leurs pieds dans des chambres qui se creusent de plus en plus. Lorsque le schiste est atteint, une galerie est créée dans le sens de la veine, puis une chambre de 30 à 40 mètres de long est ouverte. Les mineurs creusent une tranchée, ou foncée, de 1 m de large sur 3,33 m de profondeur, à partir de laquelle ils réalisent l’abattage du gradin (blocs de schiste).
L’exploitation en remontant :
- Le travail de départ est le même que pour l’exploitation en descendant. Un puits et une chambre sont creusés. Cependant le puits est beaucoup plus profond car la masse exploitable doit être importante. Les ouvriers travaillent sur des ponts suspendus. Ils réalisent tout d’abord une tranchée verticale (la foncée) puis, à partir de cette dernière, ils préparent l’abattage du gradin à l’explosif. Les blocs obtenus sont débités dans le fond de la carrière en blocs plus petits avant d’être remontés en surface.
Poursuivre et après le grillage aller à droite pour atteindre un bâtiment en ruines que l’on aperçoit à gauche.
– Arrêt n°4
Pupitre : Les puits d’extraction
Les fonceurs (mineurs) descendaient par des escaliers taillés à même la roche et atteignaient le fond du puits à près de 70 mètres de profondeur. Ils empruntaient ensuite les galeries pour rejoindre les chambres d’exploitation d’où la matière était extraite.
Les blocs de schiste, une fois détachés étaient acheminés jusqu’au puits principal puis remontés à la surface grâce à un câble attaché au fond du puits et relié au chevalement de surface avant d’être transportés par wagonnets jusqu’au carreau.
Le niveau actuel de l’eau rappelle qu’il était nécessaire de la pomper en permanence. L’eau était évacuée par des bouches situées au milieu des parois et rejetée dans le bief de la centrale hydraulique.
L’exploitation peut se faire selon deux méthodes :
L’exploitation en descendant :
- Par cette méthode, les ouvriers creusent le schiste par tranches successives de 3 à 4 mètres, abattant la matière sous leurs pieds dans des chambres qui se creusent de plus en plus. Lorsque le schiste est atteint, une galerie est créée dans le sens de la veine, puis une chambre de 30 à 40 mètres de long est ouverte. Les mineurs creusent une tranchée, ou foncée, de 1 m de large sur 3,33 m de profondeur, à partir de laquelle ils réalisent l’abattage du gradin (blocs de schiste).
L’exploitation en remontant :
- Le travail de départ est le même que pour l’exploitation en descendant. Un puits et une chambre sont creusés. Cependant le puits est beaucoup plus profond car la masse exploitable doit être importante. Les ouvriers travaillent sur des ponts suspendus. Ils réalisent tout d’abord une tranchée verticale (la foncée) puis, à partir de cette dernière, ils préparent l’abattage du gradin à l’explosif. Les blocs obtenus sont débités dans le fond de la carrière en blocs plus petits avant d’être remontés en surface.
Poursuivre et après le grillage aller à droite pour atteindre un bâtiment en ruines que l’on aperçoit à gauche.
Clichés: F. Redois & J. Plaine











































































